Commentaire Josiane : LE LAC D’OUREC
Vendredi 8 octobre. La météo nous avait promis une belle journée. Elle le fut. Elle fut longue aussi.
Commençons par le commencement. La vallée d’Isaby s’offre à nous dans un poudroiement de lumières : le soleil du matin et l’automne qui s’installe.
Sur le sentier, une première rencontre : Pierre Vergez, ancien Montagnard qui maintenant préfère marcher en solitaire. Quant à nous autres, nous préférons le groupe : 27 randonneurs aujourd’hui ! La joie de la montagne multipliée par 27 !
Très vite, après la cabane des chasseurs, nous découvrons le lac d’Ourec. Sublime ! Un grand cœur vert émeraude parcouru par des friselis argentés. Mais il faut l’atteindre, tout en bas, par un chemin caillouteux qui traverse des champs de myrtilles aux feuillages bruns, orangés, rouges, éclairés ici ou là par quelques crocus mauves.
Après le casse croûte, nous avons la surprise de voir Jean II s’approcher du lac.C’est un autre ancien Montagnard qui randonne désormais avec des Tarbais et qui a laissé au club des souvenirs impérissables .Gentiment, il prend le groupe en photo.
Il faut maintenant remonter. Dur, dur …Avant d’arriver à la cabane des chasseurs, Jean 1er, plus connu sous le prénom de Jeannot, nous propose de modifier l’itinéraire retour, en faisant une de ses boucles dont il a le secret. C’est parti ! Le pic du Midi sur la droite, le Montaigu en face, nous contournons le pic de Baran par un sentier tour à tour herbeux, rocheux, travaillé par les sangliers, empêtré par des racines de bruyère ,…Pas toujours évident .
Soudain, un isard l bondit en contrebas du sentier parmi les touffes de myrtilles. Rien que cette rencontre fugace d’un éclair de beauté valait le détour.
Arrivés au col de Baran, nous apercevons au loin, Lourdes et les avions d’Ossun. Puis nous descendons
parmi les troupeaux de moutons qui jouent les prolongations dans les estives. Descente facile mais longue, longue ….Les bonbons du mineur et les bonbons des Vosges nous soutiennent durant les pauses .
Enfin Tramassel ! Vite, retirons les godillots !
Au Relais d’Isaby , les conversations enjouées révèlent que finalement nous ne sommes pas si fatigués que ça. Nous sommes heureux et fiers de notre exploit : 687m de dénivelé et 15 km.
Et grâce à qui ? Grâce aux organisateurs Christiane et Yves Azelmeyer, aux meneurs Jeannot Serge, les deux Gérard. Tous nous ont bien encadrés, encouragés. Merci à eux et bravo à chacun !