Commentaire Dominique P-A
Nous étions douze à poser le pied sur le parking de la Fruitière alors que la brume se levait : une demi-douzaine de femmes et deux quarts de douzaine d’hommes ! La parité !
Cheminement le long du tumulte du Gave de Lutour. Passage devant la cabane-tunnel de Pouey Caut. Franchissement de la passerelle qui enjambe le ruisseau de Lanusse provenant du Culaus (cela ne s’invente pas) ! ! ! Petite pause au niveau de la pancarte indiquant « Refuge Russell 1h30 ». Montée enlacés, euh en lacets, sur le sentier Falisse qui longe Lanusse (attention à la contrepèterie !). Nombreuses fleurs et quelques champignons sur le parcours. Petits russellements par endroit sur le chemin. Traversée d’un pierrier et arrivée au Refuge Russell (1980 m) dans les temps impartis ! Ouf ! L’honneur est sauf !
Ce Refuge Russell (appelé à son origine Refuge de Culaus) est le petit frère jumeau de son aîné : le refuge Wallon (Marcadau). Ils sont nés la même année : 1910. L’initiateur de ces deux refuges est Louis Falisse. Si Wallon est posé en fond de vallon, Russell est sis à l’orée d’un plateau boisé : le Clot de Culaus ayant pour décor le Cirque de… Culaus !
Pique-nique à l’ombre du refuge et près d’une eau s’échappant en courant alternatif d’un tuyau. En apéro : Ricard et punch-luzéen-maison agrémentés de morceaux de melon, biscuits salés de formes diverses, « graines à oiseaux », etc... Au cours du pique-nique un sujet de discussion : les champignons (cèpes, girolles, mousserons, morilles…). Nous apprendrons l’affirmation suivante : « En France, tous les champignons sont comestibles. Tous ! Certains… une seule fois » ! Après le café-nougat-choco, micro-sieste (ou sieste-flash) pour certains à l’étage du refuge puis échanges autour des tables de la pièce à vivre. Rangement et fermeture du refuge. Derniers regards, entre autres, sur la Pique-Longue du Vignemale et le Pic de Mayouret. Redescente par le chemin de l’aller.
Moment de convivialité à l’Hôtellerie de la Fruitière devant deux tiers de douzaines de demis (pressions) et une demi-huitaine de chocolats !
Merci à Guy qui a fort bien choisi le lieu et le jour de cette randonnée : montée à la fraîche, dans les bois, sur le bon versant de la montagne vers un refuge qui n’est pas très couru en tant que but de randonnée.