Commentaire Josiane
Le lac de l’Arrêt Darré
Le lac de l’Arrêt Darré s’offre à nous comme sur un plateau. Nous l’apercevons depuis la route avant même de garer la voiture.
Bonne nouvelle : Guy Guillaume nous annonce que nous pouvons laisser nos victuailles dans le coffre !
Ce lac est un miroir d’eaux immobiles où se reflètent les forêts moutonnantes qui l’entourent. Rien ne bouge. Avec un peu d’imagination nous pouvons nous transporter dans un tableau bucolique. Champs de maïs, troupeaux alanguis dans l’herbe verte. Il ne manque que bergers, bergères et l’escarpolette ! Les Pyrénées sont loin, enveloppées dans une brume bleutée. Un panneau indicateur nous désigne le Pic du Midi de Bigorre, le Mont Aigu et une guirlande de Pènes et de Soums …..
Il faut y aller. Nous quittons le lac et nous enfonçons à l’ombre d’un bois. Le sentier de terre ondule sans arrêt avec des montées et descentes aux déclivités variées qui nous vaudront au final 210m de dénivelé sur 11km. De temps à autre, entre les branches, le lac nous envoie des coucous d’eau claire et lumineuse .Il n’est jamais bien loin.
A mi chemin, nous posons sur la courbe d’un joli pont de bois. Au dessous, l’Arrêt Darré n’est qu’un mince ruisseau où s’aventure une autre promeneuse : une grosse écrevisse américaine reconnaissable à sa carapace brune et pas très aimable, paraît-il, pour les écrevisses locales !
La balade se poursuit d’ombres à lumières, marécages remplis de fleurs, forêt où malgré l’épaisseur des feuillages, la chaleur se fait durement sentir. Pas le moindre souffle d’air.
Et c’est dans cette touffeur qu’Esméralda qui avait oublié son éventail, repère malgré tout un magnifique cèpe sous un chêne sec.
De loin nous apercevons quelques canards, quelques aigrettes …et puis la boucle est bouclée. Trente Montagnards posent leurs sacs à l’ombre des arbres, tout près du lac.
Chacun imagine la suite …
Un grand merci à Guy Guillaume et à Marie Rose, serre file, pour cette chaude mais sympathique balade !