Commentaire Josiane
Les voilà les 7 cols : Couraduque , La Serre , Bazès , Berbeillet , Cantau , Soum , Mauben !
L’aventure commence donc à Couraduque pour 23 Montagnards qui s’élancent allègrement sur la piste «raquettes» bien connue aussi par les amateurs de cèpes .Très vite nous arrivons à La Serre . Et nous continuons, toujours sur la piste qui passe sous les sapins, avec ici et là des touffes de fougères gisantes, rouillées par le gel .
Voici le col de Bazès. Le paysage s’élargit : pentes boisées vers Ferrières, sommets encapuchonnés de neige face à nous. Le pic de Bazès,ce sera pour une prochaine fois...Mais déjà des yeux affûtés repèrent quatre, cinq isards sur des morceaux de pelouse entre les roches.
Pour atteindre le col du Berbeillet nous suivons un petit sentier qui traverse les estives et soudain le brouillard qui rôdait surgit comme un voleur et emporte les montagnes. Tout en bas les toits du Val d’Azun brillent encore au soleil ..
Marie nous guide ensuite sur le GR 10, accroché à la pente, étroit, surplombant les prairies des Artigaux, les villages de Marsous, Arrens. C’est très beau !
Et par des pelouses piquetées de gentianes au bleu intense au arrivons au col de Cantau et sa jolie cabane de rondins délavés par le temps .
Marie nous entraîne alors sur une «grimpette» pour nous rappeler que nous sommes des Montagnards et non pas des promeneurs «plan plan»….Arrivés sur la crête, nous plongeons (du regard) sur le lac de Soum et le col que nous rejoignons vite.
Et le dernier col, c’est Mauben qui malgré son nom qui signifie Mauvais Vent nous accueille aimablement.Un rayon de soleil nous permet même de faire la photo de groupe .
Pour le casse-croûte nous redescendons au lac de Soum où des canards infatigables tracent des V lumineux sur l’eau tandis que le cie , lui ,se couvre de nuages. Nous prenons le temps d’apprécier les gourmandises salées, sucrées, alcoolisées de rigueur mais nous ne traînons pas.
«Pas de sieste» décide Marie .
Nous regagnons Couraduque par la piste, d’un pas soutenu …La pluie nous rattrape de temps à autre mais jamais ne nous devance. Et c’est bien secs et le cœur joyeux que nous nous nous attablons au bar de la station.
Entre les chouquettes de Jannick et la tourte de Gilles nous précisons l’aspect «technique» de cette belle journée : 466m de dénivelé et 15 km, quand même!
Merci Marie! Merci Yves!
