Commentaire William
En ce vendredi 11 octobre, jour de la Saint Firmin, patron de la Navarre, 44 garçons et filles du Centre aéré des Montagnards argelésiens, sous la conduite de leurs moniteurs diplômés MME (Master Montagne & Evénements) ont profité d’une journée très agréable dans le cadre somptueux du Cirque de Gavarnie.
Après avoir rejoint, par un fort joli chemin des écoliers, la piste qui mène au pied du formidable amphithéâtre, ils ont rapidement quitté cette dernière pour entamer une rude montée vers le chalet refuge de Pailha.
Sous l’effet d’une attention aussi soutenue que l’effort, les bavardages se sont faits plus rares… jusqu’au moment où chacun fut autorisé à procéder au rituel de la pause banane qui est un peu, pour nos « jeunes » montagnards, le gouter de la matinée.
A partir du chalet refuge, ce fut un enchantement. La troupe, s’est engagée prudemment sur la somptueuse corniche des Espugues (qui signifie grotte ou abri sous roche) pour vivre la plus belle des aventures. Imaginez un sentier souvent étroit, bordant parfois un précipice, arrosé de temps à autre par de petites chutes d’eau provenant des falaises, et offrant toujours un paysage enchanteur.
Très disciplinée, toujours guidée de main de maître, la chenille a atteint sans encombre l’Hôtel du Cirque où tous ces grands enfants ont sorti du sac un menu beaucoup plus abordable que celui proposé par le vénérable établissement.
Puis ce fut l’heure de la rentrée (vers les voitures) avec en extra une facétie culturelle en « aller retour collé/serré » orchestrée par nos trois anciens G.0. du Club Midipyrénées (hommage à Michel Blanc).
Il s’agissait, à partir d’un véritable sentier de maquis, d’honorer la mémoire de deux grands noms du Pyrénéisme à travers les monuments qui leur sont dédiés : Franz Schrader, peintre et pionnier de la cartographie de la chaine, et les époux Le Bondidier fondateur du Musée pyrénéen de Lourdes. Mais comment définir le Pyrénéisme ? Disons que c’est une vision romantique, descriptive, artistique et émotionnelle de la montagne.
Retour donc, à travers des parterres (non, personne n’est tombé) d’une fleur automnale qui aurait pu inciter nos collégiens de la montagne à entonner une célèbre comptine : « colchique dans les prés… »
Pour la suite (et faim), ce fut un grand classique : pot, discussions et pâtisseries maison.