Commentaire William
« Mon seignor, il est l’or (blanc), c’est l’Soulor… », c’est avec ce message de réveil que nos organisateurs du Val d’Azun débutent leur journée lorsqu’ils doivent, dès l’hiver venu, conduire leurs camarades montagnards vers de nouvelles aventures.
Ce fut le cas aujourd’hui avec une jolie balade en raquettes sur les vastes espaces de la station de ski nordique, (le plus grand domaine des Hautes-Pyrénées) et sous le regard bienveillant du Grand Gabizos, qui au dire de Gérard, dépasse de beaucoup en prestige le Grand Astazou.
Nous nous retrouvons tous (38 tout de même !) sur un parking déneigé, mais englacé, un peu avant le col du Soulor. Il fait 5 degrés en dessous de zéro, il n’y a pas de vent et les couleurs du ciel augurent d’un temps clément.
Aussitôt, nous chaussons les raquettes et deux équipes sont formées en fonction du niveau de pratique ou de la forme de chacun. Et alors, la féérie commence, avec la traversée d’une forêt de sapins encapuchonnés de neige dans un décor en Pyrénérama.
Si nous empruntons majoritairement des pistes (ça ne sera pas le cas au retour), nous avons aussi le plaisir de faire notre trace dans le plus pur esprit de la raquette. Notre direction ? Le col de Soum où doivent se retrouver les deux groupes. Après une pause bien méritée, chaque collectif repart de son côté avec un nouveau point de ralliement : le lac de Soum. La descente vers ce qui est aussi notre lieu de déjeuner, s’effectue dans une neige fraiche et légère.
Le moment du repas est très agréable, tout à côté du lac gelé, petit souverain d’un merveilleux royaume dont nous sommes les humbles sujets.
Mais ne nous laissons pas attendrir ! Il nous faut repartir et le meilleur reste à venir ! Car sur le chemin du retour, Gérard le trappeur, nous réserve une nouvelle descente au plus profond d’un bois, dans une poudreuse de rêve ! Voyons, quelle chanson aurait pu accompagner ce superbe parcours ? « C’est la ouate » de Caroline Loeb bien sûr !
Le dernier kilomètre s’effectue sur la piste du départ où nous croisons quelques skieurs nordiques, heureux comme nous le soum, heu… non, que nous le sommes, de profiter de cette montagne qui nous gagne et nous émerveille un peu plus à chaque fois !
Comme vous aviez raison Monsieur Jean Ferrat !