Commentaire Cascade de Paspich 08/10/2025 : Didier
ll est exceptionnel pour ne pas dire plus qu'une randonnée à la journée se termine sur la terrasse d'un refuge. En ce mercredi 8 octobre, c'est pourtant ce à quoi ont été invités les 27 marcheurs présents et partis respirer au grand air. Même si nous avons quand même accompli 850 m de dénivelé, point de refuges Wallon, du Larribet ou des Sarradets. En fait, « Le Refuge », débit de boissons situé à Pierrefitte-Nestalas, lieu du pot final où nous avons pu remercier nos mamans poules du jour, Marie, notre organisatrice, et Marie-Rose, notre serre-file, pour cette belle sortie automnale menant à la cascade de Paspich.
Nous n'avons trouvé que peu d'explications quant à son étymologie, quand bien même elle figure sur des cartes postales qu'on envoie sans enveloppe. Peut-être pouvons-nous rapprocher sa toponymie du gascon « pich » qui signifie «pisse », et donc possiblement « l'eau qui pisse ». Nous espérions que notre spécialiste en paréidolie (processus mental consistant à reconnaître des formes familières humaines ou animales dans un paysage) nous conforte dans cette explication mais nul œil averti ne put identifier près de celle-ci un petit bonhomme belge, braguette ouverte.
Quoi qu'il en soit, l'histoire de Villelongue, village départ et arrivée de notre parcours, est étroitement liée à l'eau, témoins les nombreux équipements hydrauliques et canalisations jalonnant les sentiers tantôt en forêt, tantôt en balcon, mais également à la religion. Au cours de cette boucle d'environ 16 km faisant le tour du nord au sud du vallon emprunté par le ruisseau d'Isaby, nous avons en effet pu pénétrer au sein des vestiges de l'ancien prieuré de Saint-Orens puis admirer la petite chapelle d'Ortiac et sa remarquable charpente en tilleul. Et oui, à l'instar de l'eucalyptus, on n'en fait pas que des tisanes !
Il faut dire que les Montagnards Argelésiens en boivent peu en randonnée. A l'heure de la pause, c'est plutôt porto, malaga ou sangria, même si ce n'était pas la canicule et que les bermudas étaient restés au placard. L'endroit choisi au niveau du plateau de la Prade nous invita au farniente, l'herbe vert tendre parsemée de crocus plus que de colchiques nous tendant les bras. Et comme il se doit, le site, même en l'absence de balayettes, fût laissé aussi propre en partant qu'en arrivant.
Pour conclure, si vous avez rencontré, dans ce commentaire, des mots incongrus n'ayant qu'un lointain rapport pour ne pas dire aucun avec le sujet, c'est qu'ils ont été proposés par les montagnards du groupe pour être intégrés au mieux dans le texte. Qu'on se le dise !