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Le tonnerre gronde, quelques gouttes de pluie, une chaleur lourde, une météo très incertaine en ce début de matinée
19 personnes pour s'engager sur ce circuit de 10km700
Nous partons le long du gave rive gauche. Au pont de fer nous continuons sur la rive droite vers Lourdes. Les chemins sont larges et ombragés, l'allure soutenue malgré une atmosphère moite, et nous poursuivons notre progression dans une zone le long du gave jusqu'à rejoindre la voie verte au delà de Bôo Silhen
Au retour quelques gouttes sont venues nous rafraichir
A bientôt Michelle
Commentaire Pascual
À nouveau, ce matin, petit-déjeuner à l’heure des touristes, 8h30. Rien ne sert de se presser, il a plu cette nuit et la météo est incertaine toute la journée. On sent les GO un peu inquiets.
Destination le secteur Est de la chaîne des Picos, que nous n’avons pas encore exploré, 16kms et 1000m de dénivelé à gravir en voiture. Dès le départ, nos chauffeurs engagent une course poursuite avec les nuages qui semblent tout proche. Objectif, les traverser le plus vite possible pour ressortir au soleil. Hélas, plus on monte, plus les nuages nous fuient. On entre tout juste dans la couche nuageuse avant d’arriver au grand parking, point de départ de la rando, à 1283m d’altitude. Trop tard. On est dans un brouillard épais et mouillant, il fait 12 degrés.
Malgré tout, les GO restent optimistes (façon méthode Coué), « au moins il a arrêté de pleuvoir depuis la dernière fois qu’on est venu », disent-ils.
C’est harnachée pour la pluie, que la petite troupe résignée démarre en empruntant un large chemin.
On ne distingue pas grand chose. Des vaches et un gentil Patu (voir premier jour pour la prononciation) équipé de son collier à clous anti-loup.
Avant de quitter le chemin et de prendre un petit sentier sur la droite, les GO nous refont le coup de l’exhibition de guêtres. La végétation est trempée, les bruyères et autres genêts encombrent le sentier par endroits… finalement c’est utile les guêtres.
Il est 11h26, nous sommes à 1700 m d’altitude et marchons têtes basses dans l’épais brouillard mouillé depuis presque 2 heures. Tout d’un coup, Bingo, une lueur apparaît, nous traversons les nuages. Très rapidement nous sommes au grand soleil et sortons du brouillard. Tous les sourires reviennent sur les visages, vraiment trop forts nos GO !
L’environnement se transforme en prairie d’estive à l’herbe rase. Des isards fuient dans les rochers, gravissent la montagne en quelques bonds, et nous observent un instant de là-haut.
Nous les suivons plus laborieusement, mais finissons par arriver à notre premier sommet, le Boru à 2129m. Il est 12h45 et nous déjeunerons là pour profiter de la vue. Surgissant de la mer de nuages, la partie Ouest du massif est superbe, nous y distinguons les lieux de nos exploits des deux premiers jours: la Peña Castil et l’Urriellu (Bulnes ).
Après le picnic, nous nous offrons en dessert la montée du Cuetu Tejau, tout proche, culminant à 2160m.
Le retour se fera en reprenant le chemin en sens inverse. Nous retrouvons le brouillard là où nous l’avions laissé et parcourons à nouveau dans la brume toute la partie finale jusqu’au parking. A l’arrivée aux voitures, la température est la même qu’au matin, glaciale.
En définitive, le bilan de la journée est inespéré, la météo nous a été une nouvelle fois favorable, avec des vues inédites et pleines de charme au-dessus de la mer de nuages.
Les stats du jour: 9 kms et 900m de D+
Adios les Picos.
Muchas gracias les GO.
Commentaires Pascual.
Ce matin petit-déjeuner à l’heure normale, c’est-à-dire 8h30. Cela laisse présager une petite journée tranquille, en l’occurrence, la randonnée classique au départ de Poncebos: la ruta del Cares aller/ retour.
Le départ est à 1 km environ de Poncebos. On s’y rend en voiture (on a dit journée tranquille).
La troupe s’engage sur le chemin qui a été aménagé pour réaliser puis entretenir le canal d’amenée d’eau à l’usine hydroélectrique de Poncebos. Nous remonterons ce bon chemin durant 12 kms jusqu’à la prise d’eau dans le río Cares.
Le temps est couvert, la température douce, de fines gouttelettes nous rafraîchissent agréablement le visage.
Le chemin, à flanc de montagne, surplombe la rivière, et offre des vues grandioses sur le cañon. Le canal, traversant la montagne par de nombreux tunnels, se découvre de temps en temps le long du chemin.
Les arbres et arbustes, en grande diversité (chênes verts, noyers, arbousiers , frênes , tilleuls , sureaux, aubépines, etc…), s’accrochent à flanc de rochers dans des positions acrobatiques. Un animal règne en maître dans cet univers: les chèvres. Elles sont partout, y compris sur le chemin.
Vers le km 8, la montagne s’est effondrée en 2012, entraînant dans sa chute une vingtaine de mètres de sentier. Une passerelle suspendue, dont la traversée est très impressionnante, a été réalisée pour combler le trou.
On arrive tout près de la prise d’eau du canal, mais il est déjà 13h, et les GO ont repéré un endroit enchanteur pour le picnic au bord de la rivière Cares, aux eaux bleues et limpides.
Après le picnic on reprend le sentier qui traverse plusieurs tunnels un peu plus longs. Ceux qui ont la lampe frontale peuvent la sortir (pour la frime).
On arrive rapidement au petit barrage alimentant le canal. Sur le côté un ascenseur à poissons permet aux truites de franchir l’obstacle.
Juste après on aboutit au petit village touristique de Cain de Valdeon (kilometro 12) objectif ultime de la rando. Les GO nous donnent 20 mns (ca rigole pas !) pour faire les boutiques et boire un café.
En effet il ne faut pas trop traîner car la pluie menace toujours dans Les Picos, et il faut faire tout le retour en sens inverse.
Pour le retour, c’est simple, vous reprenez tous les commentaires ci-dessus en sens inverse, vous rajoutez un bouc et une vipère, vous retirez le picnic, et vous avez une parfaite description des 3h15 du retour.
Au final une bien belle et fort longue étape de transition (comme dirait Jalabert), sans pluie, sans chaleur excessive, qui totalise 24 kms et un petit 560m de D+.
Hasta mañana para la continuation de nuestra aventura.
Commentaires Pascual
Pour ce deuxième jour, les organisateurs nous proposent encore une superbe rando vers l’un des sites mythiques de la chaîne, le Picu Urriellu (alias Naranjo de Bulnes), culminant à 2518 m et haut lieu d’escalade de renommée mondiale.
De notre camp de base (Hostal Poncebos) il nous faut d’abord prendre le funiculaire de 8h30.
Pour cela nos expérimentés organisateurs ont réussi à négocier un HNAPT ( voir traduction dans commentaire d’hier) exceptionnel de 7h45 pour le petit-déjeuner.
C’est donc aisement que notre petit groupe embarque sur le premier funiculaire de 8h30 qui nous amène 402 m plus haut au petit village touristique de Bulnes (désenclavé uniquement par le funiculaire). Nous y arrivons 10 mns plus tard au chant du coq (les coqs espagnols ne sont pas matinaux).
C’est là que démarre notre randonnée, altitude 630m.
L’équipe d’organisateurs, échaudée par leur reconnaissance de l’an dernier, s’équipe de guêtres XXL, c’est impressionnant.
Nous nous élançons dans la sente qui monte dans la végétation le long du lit d’un petit torrent à sec. Le temps est frais, des brumes s’accrochent de ci delà aux pans de montagne, la montée est très agréable.
En définitive l’absence d’eau dans le torrent, l’absence de rosée, une végétation bienveillante, donneront raison aux insouciants qui sont montés les mollets à l’air.
Vers 850m nous débouchons sur un large vallon, le ciel se dégage complètement, puis nous apercevons au loin el Urriellu qui se dresse dans le ciel bleu, c’est magnifique.
Le vallon est parsemé de fleurs, et nous pouvons admirer, entre autres, un magnifique spécimen de lys des Pyrénées, jaune à pistils oranges.
Ce n’est qu’au bout du vallon que nous retrouvons la pente et le soleil. A partir de là il fait chaud et la ballade devient plus sportive. Nous passons un premier passage technique équipé d’un solide câble. Vers 1350 m, nous profitons d’un gros rocher à l’ombre, qui a conservé toute sa fraîcheur de la nuit, pour faire une halte prolongée avant d’attaquer la partie la plus difficile de la rando.
Ca devient vraiment difficile, on traverse d’abord une zone de rochers avec plusieurs petits passages techniques, puis on poursuit dans des éboulis, dans lesquels on teste l’adhérence de nos semelles à chaque pas. Devant nous el Urriellu se dresse de toute sa hauteur. Enfin, juste au pied del Urriellu , nous arrivons au refuge, altitude 1955m, le point le plus haut de notre randonnée. Il est 14h05, mais tout notre petit groupe est arrivé uni. Bravo à ceux qui ont dû serrer les dents pour arriver là-haut.
Nous expédions le picnic en une demi-heure heure, car il est déjà tard et le retour en boucle par le chemin des muletiers sera encore long.
Le chemin de retour descend progressivement à flanc de montagne. Au détour d’un virage nous surprenons un izard à 10m de nous.
Nous quittons le chemin des muletiers vers l’altitude 1500 m où se situe un nouveau refuge.
Le sentier traverse une zone de pâturages et pique droit vers le village de Bulnes. Les troupeaux de vaches en estive nous régalent de leurs concerts.
Au moment où nous entrons dans la partie finale boisée de la descente, une averse d’une dizaine de minutes nous saisie et rendra les grosses pierres rondes du chemin très glissantes. Il faudra être vigilant tout le long des 400 m de dénivelé restants.
Nous arrivons enfin au funiculaire, nous pouvons prendre la rame de 19h.
Tout le monde est assez fatigué mais quelle rando magnifique !
Bilan du jour: D+ 1400m. et 16,5 kms au compteur.
Photos Marco Photos Jean Michel Photos Martine
Commentaire Pascual
Dès ce matin les choses sérieuses commencent avec cette rando numéro 1, qui doit nous mener au sommet de la Peña Castil, l’un des plus hauts pics de la chaîne (2444m).
Le déjeuner à 8h15 HNAPT (horaire négocié au plus tôt) ne nous permettra pas de profiter de la fraîcheur matinale. Après trois quarts d’heure de route, dont environ la moitié sur bonne piste, nous arrivons à Las Vegas de Sotres, notre point de départ, altitude 1060m. Petit hameau avec quelques maisons abandonnées, une bergerie et un troupeau de brebis encore ensommeillées. Ce n’est pas Céline qui nous accueille mais un vieux Patu (prononcez Patou), qui nous gratifie de quelques aboiements de bienvenue.
Nous nous élançons dans la pente à 9h35, d’abord à l’ombre, puis un soleil de plomb nous attrape par la nuque et ne nous quittera plus jusqu’au sommet. Pas un souffle d’air. Le sentier devant nous se dresse de plus en plus. Les organismes se liquéfient et puisent dans la réserve de spaghettis de la veille. Enfin signe ultime de la difficulté du moment tous les bavardages cessent.
Vers 1400m, une première petite brise est saluée par des hourras d’espoir. A partir de là, avec la brise, la montée est plus facile. La pente se radoucit aussi, et nous montons jusqu’au col de Camburero par une succession de petits plateaux herbeux et de passages rocheux faciles. Au col, 2052m, la vue est superbe sur les pics Ouest de la chaîne.
A partir du col, la végétation disparaît presque totalement et laisse place au rocher calcaire. La montée est exigeante, raide et parcemée d’éboulis, mais ne présente pas de difficulté significative.
Nous arrivons enfin au sommet de la Peña Castil, et découvrons un panorama magnifique à 360 degrés sur tout le massif.
Il fait bon au sommet avec juste ce qu’il faut de vent, et nous pouvons picniquer en profitant de la vue.
Après la traditionnelle photo de groupe, la descente s’amorce avec prudence en empruntant le chemin de l’aller.
Une scène rare et comique s’offre tout à coup à nous: on aperçoit un isard sur un Neve, gratouillant la neige puis qui s’allonge le ventre au frais.
Avant de rejoindre le col de Camburero, nous faisons un crochet jusqu’à la grotte glacée. Impressionnés par le panneau nous avertissant dans sa traduction française « d’un grave risque de mort », nous préférons rester au bord du gouffre et ne pas descendre jusqu’à la glace.
Après le col, c’est tout droit jusqu’aux voitures, mais il reste encore près de 1000 m de dénivelé.
Petit à petit nous retrouvons la chaleur, aussi nous profitons des deux seuls points de rafraîchissement disponible: un abreuvoir bien alimenté par un tuyau d’eau fraîche et propre, puis une cabane, seule ombre disponible sur toute la descente.
Au bilan pour la journée 1380m D+ et 10kms.
Hasta mañana para la continuation de nuestra aventura.
Photos Jean michel J1 Photos Jean Michel J2 Photos Jean Michel J3 Photos Jean Michel J4
Commentaire Rosy
Un début de matinée sous une température très agréable pour notre sortie qui prend la direction du Parc Thermal pour continuer dans la plaine.
Par le chemin du Comte, nous avançons d'un bon pas cadencé et arrivons à la bifurcation qui, sur la gauche, nous amène vers l'église d'Ost.....Encore quelques ruelles d'Ayzac-ost pour atteindre le bas d'un sentier, bien connu de la Marche Nordique, " le sentier des Bambous "....
Quelques gouttes de sueur plus haut,🥴😥😥😥, nous parvenons à Ouzous pour nous rendre sur le chemin du Balandrau.....Trajet retour sans encombres. 👍👍👍
Boucle de 9 km faite en 2 h avec arrêts par 16 marcheuses et marcheurs. À samedi...
Commentaire Nicole
On l’a fait !!!
ULTREIA ET SUSEIA !!!
Ces termes latins utilisés pour encourager les pèlerins du chemin de St Jacques signifient « plus haut et plus loin ». Ils symbolisent le dépassement physique et spirituel et ce fut le cas pour les membres de notre groupe.
Malgré des moments parfois difficiles dûs à la chaleur accablante, à la longueur de certaines étapes et surtout à l’état de nos pauvres pieds 👣 (des ampoules aux échauffements en passant par les crevasses…on a vu de tout…), nous avons vécu une magnifique aventure faite de partage, d’encouragement, d’entraide dans des paysages de toute beauté.
Arrivés aujourd’hui à León, terme du périple de cette année, nous pensons déjà à l’année prochaine qui devrait nous mener à Saint Jacques de Compostelle (encore 300 et quelques kilomètres…)
Nous comptons tous sur Marie qui a dirigé sa petite troupe de main de maître, aidée par Monique, très efficace dans son rôle de traductrice en chef 😉 Qu’elles en soient chaleureusement remerciées 🙏🙏🙏
Commentaire Bernard
Grand sujet au départ de la rando ce matin, le bulletin Météo et les fortes probabilités d’orage tôt dans l’après-midi.
On n’y va, on n’y va pas ? On écourte ou pas ?
12 MA présent un peu mitigé.
Sur l’insistance de notre GO du jour, confiant, tout le monde aux voitures et c’est le départ.
Il est presque 8h, nous partons d’un bon pas pour le Soum de Lascours, peut être en aller-retour. Le risque d’orage toujours présent dans les têtes. A cette allure à 11h nous serons aux voitures.
Que nenni.
Arrivé au Soum pas de nuages menaçant en vue, le ciel est bleu, une superbe mer de nuage recouvre les vallées.
Nous décidons de poursuivre notre chemin et de passer par le lac de Bassias.
Il est presque 13h nous surplombant le Lac et nous décidons de faire la pause repas.
Quelques nuages se forment tranquillement, rien d’inquiétant, la mer de nuage bouge un peu et commence à recouvrir le Hautacam. Nous reprenons notre chemin, pour rejoindre notre point de départ. Il fait très chaud, on alterne un vent agréable et pas de vent. Nous terminons dans un petit brouillard rafraichissant et bien venu.
Presque 16kms et 1015m de D+ à ma montre à moi.
Petite collation bien méritée aux voitures. De succulents gâteaux préparés par Michelle. Jeannot s’il te reste quelques gâteaux ce n’est pas grâce à moi …
Merci à Louis pour son insistance, il a su nous mettre en confiance pour cette belle rando et nous faire découvrir ces beaux points de vue. Merci aux 11 valeureux Montagnards Argelésiens.
A l’heure où je vous compte cette belle journée en montagne pas vu ni entendu d’orage, juste quelques gouttes.
Bernard
PS : Annie faut que tu reviennes vite pour faire les comptes rendus. Merci
HOLA, HOMBRE?
Commentaire Nicole
Avant-dernière étape de notre périple jacquaire d’un peu plus de 21 km, quasiment plate (85 m D+)
Il fait toujours très chaud… 🥵 et les levers matinaux ne rebutent plus personne…
Le chemin s’étire toujours sous un soleil de plomb, parfois même à l’ombre 🌳🌳
Nous arrivons avant le déjeuner et chacun casse la croûte où bon lui semble…
Le programme ne change guère : salutations aux pèlerins déjà rencontrés, enregistrement des arrivées (la nouvelle procédure instaurée par le gouvernement espagnol ne facilite la vie ni des voyageurs ni des hébergeurs…). Ensuite douche, sieste, lessive, dans l’ordre ou le désordre.
Demain nous devrions atteindre enfin León, dernier jour de cette fabuleuse aventure.
Plus de deux semaines à partager des moments fantastiques.
Commentaire Nicole
Départ à la pointe du jour, nous marchons environ 9 km avant d’atteindre San Nicolas où nous prenons un excellent petit déjeuner qui nous permet d’avancer rapidement.
Le soleil se lève et commence à chauffer 🌞 (nos pieds chauffent aussi…)
Fort heureusement, le chemin est bien souvent bordé d’arbres judicieusement plantés nous offrant leur ombre salutaire.
Après la traversée de Sahagun, nous progressons péniblement jusqu’à la pause pique nique.
Les photos le montrent : le Camino prend une grande importance dans la vie locale. Partout des fresques, des sculptures, des statues de factures diverses accompagnent les pèlerins.
L’arrivée à notre hébergement (un peu sommaire, ce soir, c’est ça aussi le chemin 😉) est la bienvenue : boissons, douche, soin des pieds (y’a du boulot 😉) et sieste avant le repas et le dodo
Demain, petit déj à 5 h 30 et plus que deux étapes
28 Kms et 198 m D+
Commentaire Nicole
24 km et 110 m de D+
Nous quittons Carrión de los Condes après un petit déjeuner pris à l’hôtel et une nuit très chaude pour nos corps fatigués et pour les supporters du Stade Toulousain 🏉 😉
Le début du parcours se fait à la fraîche et nous engrangeons les kilomètres avant que la température ne s’envole…
Le chemin est toujours tout droit : petites pauses près des rares points d’eau. Le paysage est assez monotone, pas ou peu de village pour respirer un peu.
Vers le nord, nous distinguons au loin une chaîne de montagnes. Seraient-ce les Picos d’Europa vers lesquels se dirigent certains de nos collègues MA ??
Nous rencontrons toujours des pèlerins, souvent seuls ou à deux (notre groupe est, de loin, le plus important…)
Encore de nouvelles nationalités : allemand, brésilien. Certains sont en vélo, beaucoup marchent, plus ou moins vite, plus ou moins chargés…
Arrivée à notre sympathique auberge de ce soir : Marie et Monique s’activent pour l’enregistrement et la répartition, tout en cherchant le meilleur moyen pour revenir de Léon à Puente la Reina (pas simple… merci à elles 🙏🙏)
Puis installation, lessive, douche, repos, en attendant la sangria et le repas (horaires d’EHPAD 😉) car « demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, nous partirons… »
Par cette belle journée qui s’annonce très chaude, nous sommes 8 MA à partir sous la tutelle de notre GO du jour. Ghyslaine.
Petite fraicheur matinale au départ de la Fruitière 15° et à l’ombre pour une bonne heure.
Arrivée au lac d’Estom le soleil se montre déjà chaud. Les couleurs du lac sont magnifiques, et, plus nous montons plus elles le sont.
Les températures montent aussi, une petite brise souffle pour les rendre plus agréables. Quelques arrêts fraicheur sont organisés tout le long de la montée et de la descente. A nos âges c’est très important de s’hydrater.
Il est midi nous sommes au lac pour ripaille trempage des petons dans l’eau fraiche.
A notre retour au parking une petite collation bien fraiche nous ravit tous.
1030m de D+ et 17.5 kms quand même. Merci à Ghyslaine et à la petite équipe d’avoir bravée ce début de canicule.
Bernard.
Commentaire Nicole
Petite étapounette aujourd’hui : 14,5 km seulement et 85 m de D+
Notre GO nous a donc autorisés à faire la « grasse matinée » jusqu’à 7 heures 🕖
Nous avons quitté notre albergue après le petit déjeuner et avons commencé à cheminer alors que le soleil était déjà haut ☀️ du jamais vu !!!
En progression tranquille, nous avons suivi le canal de Castille, à l’ombre de peupliers et parmi les immenses plaines cultivées. On a même vu du maïs 🌽 (pas beaucoup quand même)
Après le repas pris sur une terrasse bien chaude, direction l’hôtel : douche pour tout le monde et sieste pour la plupart des pèlerins
Nous allons maintenant traverser la rue et visiter l’église dédiée à Saint Martin de Tours. C’est, selon les guides, une des églises romanes les mieux conservées d’Europe.
Besos a todos
Plateau - Toue du Labassa & refuge Ledormeur
Une double proposition de la team du Val d’Azun
Les plus matinaux prennent de l’avance afin de rallier le refuge Ledormeur⏰ , les autres restant 1h de plus au lit, quel paradoxe ! 🛌
Le second groupe de 14 personnes attaque donc sa journée à 8h30. Au plan d’Aste la température nous semble fraiche mais la montée vers le lac de Suyen nous réchauffe vite. Le ciel est pur et les sommets nous entourant sont sublimes.
Au niveau de la Couradette 2 ouïes fines nous alertent, un énorme rocher dévale d’un éboulis, s’accélérant dans la pente herbeuse et venant s’éclater en plusieurs morceaux à quelques mètres de nous . 😨😨😨 Heureusement plus de peur que de mal, tout le monde a pu s’écarter.👌
Nous sortons de ce passage risqué et faisons une pause un peu plus loin pour nous remettre de nos émotions.
Nous continuons jusqu’au plateau du Labassa où nous posons nos sacs, puis certains continuent pour voir la Toue.
Mais que fait le 1° groupe ? Un coup de talkie et nous apprenons qu’ils sont encore au refuge Ledormeur, finissent-ils leur nuit ?
Même qu’un vaillant a dû aller les chercher en courant , croisant ces 30 « lève-tôt » qui avaient enfin commencé la descente.
Une fois les 2 groupes joints, nous nous installons sur l’herbe tendre au bord du gave d’Arrens. Oui on sait un des plus beau gave des Pyrénées !!! Certains rafraichissent leurs pieds et jambes avant d’attaquer les choses sérieuses. 🥛 🥪
Une légère brise nous rafraichit, nous resterions bien ici car ca doit chauffer en plaine !
Une proposition de descendre pieds nus par le lit du gave est suggérée mais elle ne sera pas retenue par nos GO, c’est donc chaussures aux pieds que tout le groupe repart. Nous empruntons la rive gauche pour regagner nos véhicules.
Une belle et grande tablée finira cette magnifique journée autour d’une boisson rafraichissante à Arrens.
Merci à l’équipe organisatrice de cette belle idée de réaliser 2 parcours et de regrouper tout le monde pour le moment si convivial du déjeuner.
A très vite pour d’autres aventures. 👍
Thierry
Photos Thierry Photos Christian Photos Jean Michel Photos Fredy
Commentaire Nicole
De Hornillas del Camino à Itero de la Vega
Après une nuit plus ou moins reposante… selon les individus, trrrèèès loooongue étape de 33 km pour 370 m de D+
Heureusement, le bon Dieu nous a épargné des températures trop élevées 🥵🥵 (assez chaudes quand même…), peut-être pour remercier de la présence de certains d’entre nous à la messe d’hier soir… (je dis ça, je dis rien 😉)
Les longs chemins que vous verrez sur les photos s’étendent à perte de vue. Ils longent toujours des champs de céréales et sont bordés de toutes sortes de fleurs aux couleurs éclatantes.
Marie prend soin de ses ouailles et nous ménage quelques plages de repos que nous passons à l’ombre des rares arbres.
Nous sommes encore en Castille et León, mais quittons la province de Burgos pour celle de Palencia.
Commentaire Rosy
Au rendez-vous de ce matin, un peu de fraîcheur et le bonheur de réaliser une sortie en dehors de nos lieux habituels.
Départ d'Argelès, nous sommes 9 marcheuses et marcheur pour nous rendre à Beaucens, lieux du second RDV.....
Arrivés sur place, Françoise est là et nous suit en direction du départ de notre marche, juste en dessous du Donjon des Aigles...
Après un bref mais tonique 😉😉😉, échauffement, nous commençons notre boucle par une montée d'environ 20 minutes....L'atmosphère lourde nous met rapidement en sudation ....
Nous cheminons sous les arbres et, très vite, nous avons un point de vue très ouvert sur la vallée...
Quelques traversées de ruisseau et nous atteignons Artalens qui fut le décor de la photo de groupe.
Encore quelques mètres de montée et nous parvenons à notre point culminant...La Croix d'Arry.....
Ce fut ensuite le retour... tout en descente ...d'abord sur une portion de larges sentiers forestiers, puis nous entamons la fin du retour par le même chemin qu'à l'aller...
Magnifique boucle de 6 km 550 faite en 1 h 57 avec les arrêts 450 m de dénivelé cumulé par 9 marcheuses et William.....Bonne journée et à samedi ....
Une belle journée chaude s'annonce et des orages attendus dans l'aprés midi. Voilà pour le point météo.
Nous partons donc à neuf, et, comme ça arrive des fois, nous rentrerons à huit.
Une montée agréable menée par notre GO du jour.
Arrivés au lac, le temps change avec de grosses bourasques de vent et un ciel menaçant. Il est trop tôt pour manger 11h .
Que faisons nous? Grande question. il était urgent de mettre la bouteille au frais dans le lac.
11h30 la décision est prise la bouteille est fraiche, nous mangeons.
Le vent est un peu tombé, le ciel est toujours menaçant et le tonnerre gronde. Quelques gouttes.
12h15 nous prenons le chemin du retour.
Il était tôt pour rentrer. Prendre le pot à 14h...
Nous descendons tranquilement, une marche un peu haute, une glissade et un genou. Pas de réseau.
Réseau où es tu ? Beaucoup plus bas en fait.
Navette prévenue pour un retour héliporté.
Remonter plus haut pour avertir de leur arrivée.
Prise en charge, hélitreuillage en douceur, et pour nous retour aux voitures.
16h00 la bonne heure pour le pot, se remettre de nos émotions et il faisait soif.
Merci à notre GO du jour, jolie balade.
Bernard